Le corps a des ressources que votre raison ne connaît pas !
Vous pouvez dépasser rapidement vos difficultés personnelles, relationnelles et/ou psychologiques. Celles-ci ne sont pas irrémédiables. Les recherches actuelles le prouvent. Il vous suffit d’agir avec méthode. La méthode de Palo Alto repose sur des techniques surprenantes et parfois paradoxales. Celles-ci vous permettent de dissoudre les difficultés rencontrées quelles que soient l’origine, la durée et l’ampleur des symptômes. Pour y arriver, le thérapeute se focalise sur la manière dont la personne et son entourage réagissent à ce contexte difficile. Ce dernier provoque des réactions inadéquates. Ces”tentatives de solution” aggravent souvent le problème.
Comment s’en sortir ? Le thérapeute va vous suggérer (patient et/ou membre de l’entourage d’expérimenter des comportements différents. Ainsi, quand les comportements les plus adaptés ou plus “stratégiques”, sont trouvés, le problème s’évanouit. Au final, à condition d’oser le changement, vos difficultés peuvent être surmontées.
“Si tu veux voir, apprends à agir” von Foerster.
Le patient doit devenir actif. C’est la condition d’une résolution rapide et efficace des difficultés. Pour l’aider à agir, le psychothérapeute propose des « tâches thérapeutiques » simples : observer, réfléchir ou faire certaines activités précises. Ces tâches ne sont ni coûteuses ni compliquées. Ainsi, leur mise en application détermine la réussite du traitement et sa rapidité.
Origine de la thérapie brève systémique et stratégique :
La thérapie brève stratégique est issue des recherches de « l’école de Palo Alto ». C’est une ville dans la Silicon Valley proche de San Francisco en Californie aux Etats Unis . Les grands noms de ce courant intellectuel sont : Gregory Bateson, Paul Watzlawick, John Weakland et Richard Fisch, Don Jackson etc.
En Europe francophone, Jacques Wittezaele et Térésa Garcia ont fondé l’Institut Gregory Bateson à Liège. Ils y furent les principaux propagateurs de cette approche révolutionnaire de la psychothérapie.
Et si la personne n’est pas volontaire ?
Quand une personne touchée par des symptômes invalidants n’est pas volontaire pour une thérapie, les proches concernés peuvent agir. Ainsi, les personnes volontaires sont invités à collaborer à la recherche d’un comportement stratégique adapté. Ce dernier va favoriser les changements déterminants pour l’état de santé de la personne en difficulté.
Quels sont les limites au changement ?
Il y a des situations qui ne dépendent d’aucune manière de nous. Nous perdrions notre temps à vouloir les changer. Ce qui dépend de nous, est notre marge de manoeuvre. En agissant, nous découvrons de multiples possibilités. Ainsi, le changement est possible en faisant les bonnes distinctions…
Pour résumer, voici l’enseignement de Marc Aurèle.
“Qu’il vous soit donné la sérénité d’accepter les choses que nous ne pouvons pas changer, le courage de changer les choses que nous pouvons changer et la sagesse de connaître la différence entre les deux.”